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MERCI DE NE PAS OPTER POUR UN
EXTRA-TERRESTRE SI POSSIBLE, PRIVILÉGIEZ PLUTÔT LES CHEFS DE SECTION ET
PERSONNAGES VACANTS. --> On a besoin de Marshall Summer
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| Don't try a Donkey <Free max 2> | |
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I.D CARDGrade: CapitainePoste: TechnicienneAbout me:
| Sujet: Don't try a Donkey <Free max 2> Dim 18 Juil - 0:31 | |
| Jackie et l’armée. Cela avait toujours fait un étrange ménage formé de hauts et de bas. L’armée l’avait sauvée et enfoncée en même temps. Elle était prisonnière de son job et accro à ce qu’il lui permettait. Voler. Cela était une seconde nature. Elle pouvait voler n’importe quoi du moment que cela avait des ailes. Elle avait durant toutes ces années fièrement affiché sur son uniforme l’aigle de l’USAF, preuve qu’elle avait ses ailes. C’était la belle époque, car depuis 2 mois, elle n’avait plus d’aigle. Clouée au sol. Une punition laxiste dirait-on. Mais elle était pire que la mort pour Jackie. C’était une torture permanente de voir ses frères d’armes pouvoir se rendre utile alors qu’elle était affectée à la maintenance. Comme aujourd’hui. La plus grande expédition du 21ème siècle et elle se retrouvait au poste de technicien. Elle avait espéré, l’espace d’un instant quand les uniformes avaient été donnés qu’elle aurait celui d’un militaire, mais manque de chance, elle aurait celui du technicien. Et comme tous bons techniciens, on venait en dernier. Jackie n’était pas une novice en matière de passer la porte. Elle avait un certain service actif au SGC, mais ce passage-ci fut des plus amer pour 2 raisons. Elle n’avait aucune fonction de militaire et c’était à peine si on daignait la regarder. Pour les autres, elle était celle qui poussait les caisses.
C’est d’ailleurs ce qu’elle faisait depuis leur arrivée. Pousser de lourdes caisses pour les entreposer dans d’étranges placards qui avaient été trouvé lors de la reconnaissance. Elle aurait dû être contente d’être là après ce blâme et surtout être reconnaissante d’être encore dans l’armée et pouvoir participer à cette aventure, mais elle ne l’était pas. Dans sa tête, elle était loin de s’imaginer que c’était grâce à John qu’elle était là. En fait elle pensait qu’on l’avait muté ici pour se débarrasser d’elle, car depuis sa mise à pied Jackie avait eu tendance à créer de malheureux accidents sur certains appareils. Personne n’avait jamais pu trouver quoique ce soit, mais elle était devenue une écharde dans le pied. Et cela n’allait pas du tout changer dans une autre galaxie. Elle ruminait, tout en poussant une énième caisse. La jeune femme pouvait beaucoup supporter, des corps broyés, des enfants éventrés, des vols de grandes voltiges, des caisses beaucoup trop lourdes pour un homme, mais ce qu’elle n’arrivait pas à supporter c’était ce petit canari qui aboyait des ordres comme un lieutenant alors qu’il n’était que sergent. Elle se jura que si elle repassait devant lui et qu’il lancait un plus vite, elle ne serait plus capable de dire ou faire quoique ce soit de raisonnable. Pourtant elle avait promis à certaines personnes de ne pas faire de bêtises. Dans sa tête en approchant du point critique s’engagea une litanie de tu ne répondras pas, tu ne feras rien, continue sans le regarder. Mais bien souvent quand on se dit 150 mille fois quelque chose en tête, on fait l’inverse. Elle passa en effet devant le « responsable » mais au lieu de continuer, s’arrêta et se rapprocha de lui. Certains de ses confrères lui avaient donnés par rapport à certaines situations. Dans le cas présent aurait été Calamity Jane sur le poing de corriger cet ingrat. Elle était une rouquine, un vrai démon quand elle le voulait. Grande elle toisa le petit gringalet, oui pour elle tous les hommes étaient des gringalets tant qu’ils n’avaient pas gagné son respect et lui lança un regard noir. Elle leva un doigt vers lui.
«Petit prétentieux sorti d’harvard, j’en ai rien à faire de tes airs supérieurs et si tu me dis encore une fois avance poulette allez, je peux te jurer que tu auras mon poing bien profond dans une partie de ton anatomie que tu aimerais garder intact…. » maugréa-t-elle.
Mieux valait quelqu’un pour l’arrêter car la réponse de son interlocuteur la plongea dans une colère assez sourde.
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Messages : 33 Date d'inscription : 03/07/2010 Localisation : Lantia
I.D CARDGrade: MajorPoste: Pilote de l'USAFAbout me:
| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Dim 18 Juil - 1:37 | |
| Par chance pour le gringalet en question, Sheppard n'était pas très loin. Il venait tout juste de terminer son tour de garde et comptait justement se rendre en salle de contrôle afin de se tenir informé des avancées scientifiques ainsi que de ce qu'il s'était dit pendant qu'il patrouillait dans les méandres d'Atlantis. John avait la conviction que sa curiosité ne plairait pas à tout le monde et en particulier au Colonel Marshall Sumner qui ne le portait pas dans son cœur depuis qu'il avait lu son dossier militaire entachés de plusieurs blâmes pour insubordination mais, que cela lui plaise ou non, John avait le grade de Major et par conséquent, il était le second officier le plus gradé de la base. Cependant, Sheppard ne faisait guère attention à toute cette hiérarchie militaire. Un grade n'était qu'une distinction qui ne lui avait pas servi à grand chose jusqu'à maintenant sauf peut-être le privilège de pouvoir s'infiltrer dans le bureau de Sumner et de placer le dossier de Jackie en haut de la pile, ni vu, ni connu !
Pourquoi avait-il fait cela ? Tout simplement parce qu'elle lui manquait, c'était certes un peu égoïste de sa part mais, cela n'était pas la seule raison de son geste. En effet, il avait entendu le leader militaire se vanter d'être capable de recadrer n'importe quel élément militaire -n'incluant pas Sheppard dans son projet, visiblement- et cela était parvenu jusqu'aux oreilles de John qui prit cela comme un défi, c'est ainsi qu'une guerre froide éclata entre les deux hommes. En mettant le dossier de Jackie en haut de la pile, il était partie sur l'idée que Sumner allait s'en mordre les doigts mais, lorsqu'elle rejoignit la base, John eut vent qu'on lui avait demandé de vêtir l'uniforme des techniciens et cela l'avait frustré plus qu'autre chose. En effet, il savait Jackie comme lui, du moins, dans le sens où tout ce qui l'intéressait dans l'armée c'était voler mais, l'uniforme de technicien signifiait qu'elle serait interdite de vols et de missions pendant une durée encore indéterminée.
Jusqu'à présent, il n'avait pas eu l'occasion d'avoir une véritable discussion avec elle, simplement de brèves paroles échangées peu de temps avant de franchir la porte des étoiles mais, depuis qu'ils étaient sur la Cité, chacun vaquait à ses occupations respectives, sans compter Sumner qui surveillait les moindres faits et gestes de Sheppard dès qu'il en avait l'occasion afin de lui rappeler que c'était lui le patron.
Alors que le Major s'apprêtait à franchir le couloir qui le mènerait en salle d'embarquement, il entendit sa voix et ne put s'empêcher d'avoir un sourire aux lèvres en écoutant ses menaces. Jackie restait toujours fidèle à elle-même, qu'elle soit flanquée d'un uniforme de militaire, de technicienne ou qu'elle soit dans la Voie Lactée ou dans la Galaxie de Pégase.
- Citation :
- «Petit prétentieux sorti d’harvard, j’en ai rien à faire de tes airs supérieurs et si tu me dis encore une fois avance poulette allez, je peux te jurer que tu auras mon poing bien profond dans une partie de ton anatomie que tu aimerais garder intact…. »
John se rendit compte de l'importance de la situation, Jackie avait pour habitude de mener ses menaces à exécutions et il ne donnait pas cher du service trois pièces de son subordonné s'il n'intervenait pas dans les dix secondes. Sheppard s'arrêta donc net et fit quelques pas en arrière avant de tourner à droite, là où Jackie et le jeune sergent se trouvaient.
« Tu n'oserais pas parce que tu n'as justement pas cette partie de l'anatomie en question, poulette... »
*Crétin*
Le Major afficha la même tête qu'un homme lorsqu'il en voit un autre se prendre un mauvais coup justement là où ça fait mal chez les représentants de la gente masculine et pria pour qu'il ait une bonne assurance, juste au cas où mais, contre toute attente, Jackie s'énerva beaucoup moins vite que d'ordinaire ce qui laissa à John assez de marge pour intervenir.
« Je ne parierai pas là-dessus, Sergent. »
En voyant Sheppard approcher, son subordonné effectua aussitôt le salut militaire ce qui exaspéra John au plus au point et il ne tenta même pas de le dissimuler en lui jetant un regard lourd de sens.
« Si cela ne va pas assez vite à votre goût, vous feriez mieux de mettre la main à la patte. » « A vos ordres, Major. » lança t-il d'un air mauvais. « Je perçois tout de suite plus de sincérité dans votre voix... » répliqua Sheppard.
Son subordonné se mit à pousser la caisse de Jackie et peina à la faire avancer, John n'était pourtant pas d'un naturel sadique mais, il n'aimait pas que l'on traite ainsi les membres du personnel, surtout lorsque c'était des femmes, qu'elles étaient militaires à l'origine et qu'il tenait en très haute estime.
« C'est plus pénible qu'il n'y paraît de pousser toutes ces caisses, n'est-ce pas ? » « Oui, Major. » répondit-il en serrant les dents en le poussant dans un dernier effort dans la remise.
Sheppard finit par le congédier une bonne fois pour toute, ne le quittant des yeux que lorsqu'il eut tourné à l'angle du couloir et posa ensuite son regard sur Jackie, ce fut d'abord un regard grave et ensuite, un sourire étira ses lèvres.
« J'ai perdu mon pari, je te dois une bière. »
C'était sa manière à lui de dire "Salut, comment vas-tu ?". |
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I.D CARDGrade: CapitainePoste: TechnicienneAbout me:
| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Dim 18 Juil - 2:03 | |
| L’impulsivité de Jackie n’avait d’égal que sa force de frappe. Elle venait d’un quartier chaud, elle avait été élevée aux coups de bâtons et poings, comment ne pas douter qu’elle ne se serait pas gênée, sachant pertinemment que ce petit bon à rien aurait largement raconté à ces camarades qu’il avait glissé et non pas qu’il se serait pris une raclée d’une femme. Elle y était presque, presque de presque. Mais son poing s’arrêta à quelques millimètres de sa cible en entendant la voix de John. Elle l’aurait reconnue entre toutes. Ses lèvres formèrent un juron silencieux concernant les excréments d’animaux et se retira bien malgré elle. Elle ne fut même pas amusée par la scène de voir l’autre pousser une caisse beaucoup moins efficacement qu’elle.
Adossée au mur, elle resta nonchalante, presque boudeuse en attendant que la scène se termine. Son regard en disait long sur ce qu’elle pensait. Elle aurait très bien géré cette situation toute seule, mais non son meilleur ami était encore intervenu avec sa belle fleur de major et son joli uniforme aux triangles noirs. Elle prit un petit tour de se masser son épaule. Toute sa nuque était un vrai chantier de montagnes russes et après réflexion, elle savait pourquoi ce sergent avait agit comme il l’avait fait. Cela lui donnait envie de vomir. Pourquoi tous les hommes la voyait comme une sucrerie ? Elle n’agissait pourtant pas comme telle. Enfin, si, elle provoquait, mais dans des situations oÙ elle gardait le contrôle. Quand Jackie n’avait pas le contrôle, cela pouvait très mal se terminer, pour elle comme pour l’autre.
Elle resta étrangement silencieuse aussi. Normalement dès qu’il y avait baston comme elle disait, elle se donnait un cœur joie de participer en lançant des petites piques bien placées pour bien marquer les esprits qu’elle n’était pas faible et très loin d’avoir dit son dernier mot. Mais là , elle laissa faire le viril Sheppard et se contenta de rester contre son mur à regarder le sergent finalement entrer sa caisse dans la remise. A ce rythme, ils n’auraient pas terminés avant les 10 000 prochaines années. Mais bon, avec cette pause, Jackie réalisait qu’elle n’avait plus de bras, que ses mains avaient des marques bien formées des poignées des caisses et qu’elle serait sans doute une victime des courbatures dans 24 heures. Elle avait comme d’habitude trop forcée. Mais pendant que ses camarades s’amusaient à chercher les mystères de la cité, elle poussait des caisses. Ce travail, elle avait voulu le finir le plus vite possible. Paradoxe quand on pense comment elle avait réagi face au sergent. La jeune femme leva son regard vers Sheppard.
« Pas quand je suis en service……et je te l’avais dit que tu partirais ruiné de ce pari….quand des cons s’amusent à me chercher des noises….qu’est-ce que tu veux que je fasse….en plus ce p’tit je lui ai laissé une chance….ah j’te jure si avais mon galon de capitaine, ce pouilleux m’aurait manger de la main….et encore je ne suis pas sure de le vouloir »
Elle parlait tout en machant un chwing gum. Elle ne répondait jamais à la question de John. Même quand elle était détournée dans une histoire de pari. Pourquoi faire ? Il savait tout sur elle, tous ces démons et malaises qui faisaient qu’elle n’allait jamais bien, sauf stone ou bourrée et sur cette base il fallait mieux éviter.
« Alors joli cœur…le royaume des affranchis raconte quoi….j’ai entendu dire qu’il nous faut un E2PZ…..balo ….ça pousse pas sur les arbres ça »
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| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Dim 18 Juil - 20:35 | |
| Sheppard était le mieux placé pour savoir ô combien Jackie n'était pas être interrompue lorsqu'elle remontait les bretelles à quelqu'un et en particulier lorsque ce quelqu'un était un homme. Il n'avait pas besoin de l'observer pour comprendre qu'elle boudait, John l'avait su avant même d'intervenir pour les séparer mais, il n'avait pas eu d'autres choix, il ne pouvait s'empêcher de penser que Jackie était sous sa responsabilité parce que c'était à cause de lui si elle faisait partie de l'expédition. Pendant que cette dernière observait la scène comme un chaton guettant un poisson dans son bocal, John se grattait le cuir chevelu en se disant qu'il n'aurait peut-être pas dû agir ainsi. Cela lui coûtait beaucoup de se servir de son grade, lui qui avait mis un point d'honneur à le faire uniquement en cas de force majeure mais, pour Jackie, il était prêt à abandonner ses convictions tout comme il était prêt à sacrifier sa vie mais, on en était loin pour le moment. Tant qu'il le pouvait, Sheppard souhaitait la mettre à l'écart de Sumner même s'il avait conscience d'en retarder l'échéance parce qu'il allait de soi qu'un jour ou l'autre, Jackie devrait répondre de son sale caractère comme ce fut le cas récemment.
John était contre le fait de la voir interdite de vol et réduite au simple statut de technicienne, elle qui était une pilote très habile mais, c'était ainsi et pas autrement, Sheppard n'avait pas son mot à dire dans l'histoire bien qu'il lui soit supérieur en grade. Il était son meilleur ami avant d'être son supérieur hiérarchique. Jackie était une faiblesse, avec elle, il était plus enclin à ne pas se comporter comme un militaire mais, comme un grand frère sur le terrain et cela allait sûrement lui porter préjudice à l'avenir. Arracher les ailes de la capitaine n'était pas une solution, Sheppard le savait très bien, être clouée au sol ne risquait que d'empirer les choses et la faire broyer du noir.
- Citation :
- « Pas quand je suis en service……et je te l’avais dit que tu partirais ruiné de ce pari….quand des cons s’amusent à me chercher des noises….qu’est-ce que tu veux que je fasse….en plus ce p’tit je lui ai laissé une chance….ah j’te jure si avais mon galon de capitaine, ce pouilleux m’aurait manger de la main….et encore je ne suis pas sure de le vouloir »
« Jouer du galon ça ne fonctionne pas toujours, regarde Sumner et moi par exemple... c'est l'amour fou entre nous deux et puis, en tant que femme, tu as des arguments non négligeable en plus de ton sens de la répartie à toute épreuve, ma chère. »
John afficha un sourire lourd de sens ainsi qu'un regard amusé, il parlait bien entendu des atouts physique de Jackie, cette dernière était une très belle femme, un beau visage et des formes comme il le faut là où il le faut. C'est que Sheppard avait pu assister à sa transformation de l'adolescence à l'âge adulte et c'était même lui qui l'avait persuadé d'assumer cette part de féminité qu'elle n'assumait pas à l'époque, notamment à cause de son viol.
« Te connaissant, tu vas élaborer un plan de bataille et lui tomber dessus quand il s'y attendra le moins. »
En somme, l'intervention de Sheppard ne faisait que retarder l'échéance d'un futur règlement de comptes entre le sergent et le capitaine.
- Citation :
- « Alors joli cœur…le royaume des affranchis raconte quoi….j’ai entendu dire qu’il nous faut un E2PZ…..balo ….ça pousse pas sur les arbres ça »
« Le royaume des affranchis ? Je ne fais pas partie de la cour suprême de Sir Marshall Sumner, il préfère me fuir comme la peste dès qu'il en a l'occasion. Pour les E2PZ, Atlantis est en rupture de stock et on a pas d'Anciens sous la main donc, il nous faut trouver une solution si on ne veut pas finir connaître la même fin que Titanic. » |
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I.D CARDGrade: CapitainePoste: TechnicienneAbout me:
| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Lun 19 Juil - 2:28 | |
| - Citation :
- « Jouer du galon ça ne fonctionne pas toujours, regarde Sumner et moi par exemple... c'est l'amour fou entre nous deux et puis, en tant que femme, tu as des arguments non négligeable en plus de ton sens de la répartie à toute épreuve, ma chère. »
Jackie eut un sourire amer. Oui elle avait des atouts, tellement que cela lui portait plus la poisse qu’autre chose. O elle avait été gâté par mère nature, elle avait pratiquement les mensurations parfaites, mais elle ne voyait pas l’intérêt d’en avoir dans son job. Ce n’était pas avec un brushing bien fait et un bon balcon qu’elle pourrait abattre une cible. « Tu ne salues pas l’homme, mais le rang…je ne prends que ce qui me revient de bon droit….quant à ton problème avec Sumner…j’ai déjà punché un officier, recommencer ne me pose aucunement un problème…qu’est-ce que j’ai de plus à perdre maintenant ? On est sur le point de tous crever, on est en manque d’effectif….définitivement une baffe ne me fera qu’un séjour en cellule et puis on me sortira quand les boites ne seront plus capables de s’orienter….je te le fais à un prix d’ami mon cœur…. »Elle se cachait toujours derrière la violence. Pour ne pas montrer sa faiblesse, celle de côtoyer des hommes à longueur de journée. C’était un paradoxe étrange, mais elle en avait besoin. Se prouver qu’elle pouvait se contrôler. Enfin contrôler sa peur, parce que ses poings, ça c’était une autre histoire. Elle prévoyait déjà d’organiser les prochains combats de boxe interarmées dans une des salles de cette cité. Sans doute deviendrait-elle riche avec tous ces paris. « Comment ça me connaissant….je ne prévois rien du tout….je te rappelle qu’il y a plus important que ce petit ……pourquoi tu me regardes comme ça…..John….non non non non enlève ce regard de ta figure, je suis blanche comme neige n’insiste pas….. »Jackie avait l’impression de voir le visage de John approcher pour mieux scruter la vérité. Un vrai scanner. Elle eut d’ailleurs un mouvement de recul de la tête en essayant de garder un visage neutre, mais rapidement elle laissa émettre un soupir et un tssst tout en croisant ses bras autour de sa poitrine.« Juste un peu d’huile de coude au lieu du déo c’est tout…. » En tant que technicienne, elle avait accès à des produits très intéressants dont une huile à moteur très efface mais qui sentait tellement mauvais qu’il fallait au moins 2 semaines pour évacuer l’odeur et de ce fait les machines nécessitant cet huilage étaient constamment à l’extérieur. Elle se trouvait encore assez, assez gentille , et en général ses conneries la faisaient rire toute seule. Elle lança un regard sans équivoque à son meilleur ami qui lui disait clairement : si tu le préviens je te tue avant de se radoucir et de devenir sérieux et quelque peu boudeur à nouveau. Enfin, elle était surtout jalouse, envieuse de la situation de John.« Tu es un officier….tu as une veste noire….une oreilette….une arme….ta jolie petite fleur et ton joli petit aigle ….franchement….comment tu peux encore te plaindre dude….t’es vraiment qu’un ingrat…. Aaaaaah je savais que tu avais vu ce film avec ta petite copine…mais bon le Titanic est pas remonté des profondeurs avant de couler….quoique….j’ai connu un Ancien une fois….lors d’une mission….il était vieux on aurait dit Dumbledore….ou Gandalf….il parlait tellement bien je lui aurais donné un oscar…. »Elle avait la tête relevée légèrement, regardant dans le vide avec un vague souvenir avant de revenir sur Terre.« Enfin, c’était un hologramme et on s’est fait attaquer par une milice Goa’uld….le bon vieux temps…tu sais mon cœur….il n’y a que 2 façons d’avoir un E2PZ…. »Elle recommença à mettre une caisse sur un caddie. « Tu dois passer cette porte pour aller sur une planète en ayant un »Une autre caisse.« Secondo tu dois prier pour que ce truc soit compatible avec ce circuit, parce que ces saletés c’est comme les batteries des nouvelles voitures, jamais une compatible avec une autre marque »Elle s’essuya son front.« Et tertio, revenir en vie, car ces saletés sont souvent garder par des trucs que tu n’aimerais pas présenter à ta belle-mère tellement c’est trop ignoble… en somme mon Sheppardounet….on va droit vers le mur….et une fois à son pied on le verra très bien avant qu’il nous tombe dessus… » Elle siffla, un soldat arriva et poussa le caddie. « Ah tu vois ….un brave toutou…. »
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Messages : 33 Date d'inscription : 03/07/2010 Localisation : Lantia
I.D CARDGrade: MajorPoste: Pilote de l'USAFAbout me:
| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Lun 19 Juil - 22:13 | |
| Jackie avait toujours eu un tempérament bagarreur, du moins, depuis le temps qu'il la connaissait c'est-à-dire la « belle » époque du lycée. En d'autres circonstances, ce qu'elle venait de dire l'aurait sûrement flatté, peu de femmes étaient prêtes à se battre pour lui mais, John savait ce que cachait ce regain de violence. Il était même le seul à connaître la blessure de son âme qui peinait à cicatriser après toutes ces années. Petit à petit, le sourire amusé de Sheppard laissa place à un air plus sérieux. Ce qu'il y a de positif lorsqu'on connait une personne depuis l'époque du lycée c'est que l'on est pas obligé de discuter pour se faire comprendre et à travers ce regard lourd de sens, John faisait comprendre à Jackie que ce n'était pas la peine d'en arriver à de telles extrémités, il était assez grand pour se défendre tout seul sans entraîner quelqu'un dans sa chute. Bien sûr, il savait aussi qu'il y avait une part d'humour dans ce qu'elle disait et c'est ce pourquoi son sourire resta affiché sur son visage. Voir Jackie clouer au sol lui faisait un pincement au cœur mais, il n'avait pas d'autres choix que de rester là et d'observer son amie dépourvue de grade en train de pousser des caisses dans un placard.
Il allait de soi que le sergent ne perdrait rien pour attendre, Jackie était du genre hargneuse et il y avait fort à parier que celui-ci avait été élu souffre-douleur de la semaine par Keith Magazine alors forcément, lorsqu'elle essaya de nier, John se rapprocha davantage de la jeune femme pour lui jeter un coup d'œil inquisiteur. Sheppard n'était pas dupe, ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire la grimace. Tandis qu'il se rapprochait, Jackie eut un mouvement de recul et là, elle passa aux aveux. John arqua un sourcil et afficha un sourire en coin, la réponse de la jeune femme l'amusa au plus haut point dans la mesure ou cette dernière avait déjà fait pire en matière de vengeance. Peut-être qu'avec le temps, elle avait fini par s'assagir... Enfin, il n'irait pas jusqu'à formuler cette hypothèse à voix haute au risque que cela ne lui déplaise. Comme si elle avait lu dans ses pensées, Jackie le fusilla du regard et John leva aussitôt les mains en l'air en guise de bonne foi.
« Je ne lui dirais rien mais, si tu veux mon avis ce n'est pas très discret. En utilisant de l'huile de moteur, il n'aura aucun mal à faire le rapprochement. »
Sheppard haussa les épaules, un mouvement qui voulait à peu près dire « moi je dis ça, je ne dis rien », celui qu'il utilisait souvent lorsqu'il se risquait à jouer les rabat-joies. La discussion vint ensuite sur sa situation, en temps que militaire, John connaissait très bien Jackie pour savoir qu'elle l'enviait et ses paroles ne firent que le confirmer. C'était vrai que par rapport à elle, il n'avait pas à se plaindre mais, lorsqu'elle aura récupéré la veste noire, l'oreillette, le flingue, ses deux barres et l'aigle en question, elle comprendrait pourquoi John parlait en ces termes du Colonel Sumner. Il roula des yeux lorsqu'elle se moqua gentiment du fait qu'il avait été voir Titanic avec sa petite amie de l'époque.
« Si ça peut te rassurer, j'ai trouvé ce film ennuyeux à mourir et trop long mais, que veux-tu, je suis un homme de parole. Elle a voulu voir Titanic alors nous sommes allés voir Titanic, j'aurais préféré un film d'horreur mais, on a pas toujours c'qu'on veux. D'ailleurs, je ne me souviens même plus du prénom de la fille... Mindy, Cindy, Mandy..... Tu les as toujours retenu mieux quoi moi. »
Sheppard sourit néanmoins lorsqu'elle raconta brièvement quelques unes de ces missions. D'ordinaire, Jackie était très secrète concernant son passé, elle n'avait même pas voulu lui raconter ce qu'il s'était passé en Irak et lui, ce qu'il s'était passé en Afghanistan. La mort de ses frères d'armes l'avait marqué au fer rouge. Cette dernière se mit à pousser une autre caisse et tout naturellement, Sheppard l'aida en poussant l'autre.
- Citation :
- « Tu dois passer cette porte pour aller sur une planète en ayant un. Secondo tu dois prier pour que ce truc soit compatible avec ce circuit, parce que ces saletés c’est comme les batteries des nouvelles voitures, jamais une compatible avec une autre marque. Et tertio, revenir en vie, car ces saletés sont souvent garder par des trucs que tu n’aimerais pas présenter à ta belle-mère tellement c’est trop ignoble… en somme mon Sheppardounet….on va droit vers le mur….et une fois à son pied on le verra très bien avant qu’il nous tombe dessus… »
« J'en suis arrivé à la même conclusion que toi mais, les chances pour qu'on trouve un E2PZ sur une planète sont quasi nulles, il nous faut étudier la base de données des Anciens ce que font justement les scientifiques en ce moment même. Pour le moment, le mieux que l'on ait à faire c'est de trouver une planète habitable pour pouvoir établir un site alpha en cas de besoin, il doit rester assez d'énergie pour une activation sur Pégase. Pour ce qui est de la compatibilité, je laisse ça aux mains des scientifiques. Revenir en vie fait également partie de mon plan, tu me connais. Raaaah, tu sais bien que je n'aime pas que tu m'appelles Sheppardounet... Joli cœur, Johnny Boy, tout ce que tu veux sauf ça, être un Sheppard ce n'est déjà pas un cadeau... »
Il eut à peine le temps de terminer sa phrase que Jackie siffla et qu'un soldat se rameuta aussitôt. John cessa alors de pousser les caisses et se frotta les mains en saluant son subordonné d'un signe de tête.
« Qu'as-tu l'intention de faire maintenant que toutes ces caisses sont soigneusement rangées ? » |
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I.D CARDGrade: CapitainePoste: TechnicienneAbout me:
| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Mar 3 Aoû - 23:22 | |
| « Qui a dit que je ne voulais pas qu’il sache ? … Cette fillette n’arrivera pas à me mettre K.O. Enfin il peut essayer…. »
Jackie avait un défaut ou une qualité, on pouvait le voir comme on le voulait. Elle ne se défilait jamais. Quand elle faisait quelque chose de moralement discutable, elle endossait pleinement les conséquences, peu importe ce que c’était. Ce fut le cas avec sa mère, chaque coup, elle l’avait avalé sans broncher. Et bien sûr ce fut aussi le cas quand le Jag l’avait mise au tribunal pour ce petit gros blâme. Elle ne discutait jamais ses punitions, même si elles étaient injustifiées, parce que c’est ce qu’elle avait eu toute sa vie et cela l’avait marqué dans le sens où elle avait un faux jugement d’elle-même. Elle ne se considérait jamais en droit de demander quelque chose, bien au contraire, elle se dénigrait tellement que c’était étonnant qu’elle soit dans l’armée. D’un autre côté, elle avait la chance d’avoir des gens dans sa vie, très peu certes, mais assez pour la valoriser et lui montrer qu’elle méritait mieux que cela. Des personnes comme John qui réussissait à lui faire rentrer dans sa petite tête que tout n’étaient pas sa faute et qu’elle était loin d’être Atlas. Cependant ces moments de relâchement étaient rares et pour cela insuffisant à réellement sortir Jackie de sa spirale infernale.
« Oué…..j’étais la fille la plus détestée du lycée à cause de tes conquêtes….enfin de ce lycée….après dans l’autre c’était différent….la racket team on ne lui cause pas de problème….elle s’appelait Randy....ou comme j’aimais l’appelait Rondelle la sauterelle…. »
Jackie était restée longtemps dans le lycée de John. En partie grâce à lui, mais il arriva ce qui devait arriver et elle se fit exclure. Elle se retrouva dans le pire des lycées du quartier, devenant la racaille et pire cauchemar des bons garçons de l’école. Qu’attendait-on d’autre d’elle que d’être une délinquante ? Elle n’en était pas fière, mais cela avait été sa vie. Se battre et être la dure dont on a peur. Ce afin de cacher sa propre peur en soit. Le surnom de la copine de John était venu après leur rupture. Notamment parce qu’elle montrait sa belle rondelle au premier venu, fille légère comme on les appelle. Alors le surnom était venu tout à fait naturellement. Se rappeler de la belle époque était quelque chose qui laissait Jackie dubitatif. En partie parce cette époque était comme une médaille. Elle avait eu ces bons et ces mauvais côtés.
« Oooooh oui être un Sheppard n’est pas un cadeau….ce n’est pas comme si tu roulais sur l’or et que ton père ait été à la tête d’une énorme entreprise ….et ce n’est pas comme si tu avais eu un ranch avec ce magnifique cheval qui m’a emmené galopant vers un bras cassé…. » lança Jackie avec toute l’ironie du monde…sauf pour le cheval et le bras cassé…mais elle l’avait cherché.
Dans leur amitié, Jackie n’avait jamais compris comment John avait pu ne pas aimer sa vie. Il ne manquait de rien, il n’avait pas peur de ne pas manger, et même s’il avait un différent avec son père, elle savait que même si on l’avait jeté dehors, il n’aurait manqué de rien. Elle , cela avait été moins sûr. Cela avait été le cas, mais elle avait trouvé refuge chez John, prétextant un devoir à terminer. Jackie avait surtout beaucoup aimé la mère de John qui en contraste avec la sienne, l’avait accueillie avec un grand sourire. Elle avait réellement été en deuil quand elle avait appris sa mort par un ami d’un ami du cousin d’un ami commun qui connaissait le coroner qui avait été en charge du corps de madame Sheppard. Elle n’avait cependant pas assisté à son enterrement. Jackie cachait bien son malaise. Cela ne faisait aucun doute, et d’ailleurs elle n’était plus aussi proche qu’à son adolescence de John. Elle gardait beaucoup trop de choses pour elle et au final il n’était au courant que de bribes qu’elle avait lâché si et là pour qu’il arrête de s’inquiéter. Enfin…depuis qu’ils s’étaient retrouvés bien sûr.
« Oh je comptais me saouler la gueule et baiser un lieutenant assez mignon entre ces boites…. »
Le pire dans l’histoire, c’est qu’elle en était réellement capable. D’ailleurs, elle l’avait déjà fait. Tous les moyens étaient bons pour se détruire quand le moral était à zéro. Mais dans là Jackie allait bien. Elle sentait juste pointer d’énormes courbatures.
« Je plaisante….j’ai loin d’avoir fini….l’on m’a ordonné après avoir terminé de déménager les boites d’organiser l’armurerie et de contrôler les caisses …préparer les équipements pour vous et faire en sorte que tout soit à portée de main…je change donc du rangement à l’infanterie….va savoir….ce que le mot technicien veulent dire pour eux….sans doute qu’ils croient que les verts sont bon dans l’organisation…. »
Jackie aurait convaincu un moine bouddhiste avec son « j’ai vraiment envie de le faire » . Elle avait dit tout cela sur un ton tellement passionnant qu’elle-même s’en trouvait étrangement fatiguée. Elle n’avait pas envie de noter, écrire était une torture pour elle et compter encore plus. Surtout des armes. Elle savait les monter, s’en servir, les nettoyer…mais la gestion d’une armurerie….elle était une catastrophe rien que dans le rangement de son casier. Elle se massa la nuque. Il fallait bien les petites mains derrière les grands héros. Même si elle n’était pas sure de pouvoir garantir la sécurité des équipes partantes pour leur équipement, étant donné qu’elle avait jamais fait ça. Mais on en apprend tous les jours non ?
« Eeeeenfin…là le syndicat dit qu’il faut prendre sa pause syndicale…. »
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| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Sam 7 Aoû - 22:24 | |
| Décidément, elle était toujours aussi douée pour s'attirer des ennuis ce qui ne plaisait pas toujours à John qui avait beaucoup mûri en peu de temps, il avait toujours nourri un instinct protecteur envers Jackie mais, cette dernière semblait prendre un malin plaisir à se mettre en danger pour une raison somme toute évidente d'après le militaire. N'oublions pas que tous deux se connaissaient depuis le lycée et qu'ils avaient partagé beaucoup de choses. La jeune femme savait très bien qu'elle n'avait pas à montrer ce masque avec John, qu'elle pouvait se confier à lui mais, pas aujourd'hui, Jackie préférait jouer les dures ce qui était souvent signe d'un mal être profond, comme souvent. Il la connaissait mieux que personne, mieux que son propre frère, mieux que son ex-femme et peut-être bien mieux que lui-même alors il n'insista pas davantage bien que son regard était lourd de sens.
- Citation :
- « Oué…..j’étais la fille la plus détestée du lycée à cause de tes conquêtes….enfin de ce lycée….après dans l’autre c’était différent….la racket team on ne lui cause pas de problème….elle s’appelait Randy....ou comme j’aimais l’appelait Rondelle la sauterelle…. »
« J'ignorais que je t'avais causé autant de soucis à cette époque, j'ai dû te laisser me couvrir plus que je le croyais. Ah oui, c'est exact, Randy et oui, je me souviens qu'elle était un peu volage mais, c'est justement pour ça que je suis sortie avec elle. »
John avait toujours été un homme qui ne cherchait pas de relation prise de tête, adolescent il privilégiait souvent les coups d'un soir jusqu'à ce qu'il rencontre Nancy... Encore une femme que Jackie n'avait pas porté dans son cœur. Il se rendait compte à présent combien son amie l'avait couvert à l'époque, elle avait fait énormément pour lui et de mémoire, c'était le seul lycée dans lequel la jeune femme resta deux années entières ce qui était en somme une très grande prouesse pour quelqu'un d'aussi instable qu'elle. John et Jackie formaient une sacrée équipe tous les deux, on craignait même Keith plus facile que Sheppard qui n'avait jamais été un bagarreur, il était plus la tête pensante de l'équipe, celui qui temporisait les ardeurs de Jackie dans les mauvais jours.
« L'argent ne fait pas le bonheur, Jacks. »
Il le lui rappelait souvent, c'était vrai que Sheppard était assis sur une belle fortune mais, il ne s'en était jamais intéressé trouvant que l'herbe était plus verte ailleurs... Enfin, partout sauf chez Jackie parce qu'il était au courant de ce qu'il s'y tramait et insistait souvent pour que sa mère autorise son amie à passer du temps chez eux, c'était même les seules fois où il était heureux.
- Citation :
- « Oh je comptais me saouler la gueule et baiser un lieutenant assez mignon entre ces boites…. »
« C'est pas un peu trop étroit ? »
Jackie avait un humour noir, un humour bien à elle qu'il avait su distinguer au fil du temps. C'était une fois de plus son masque qui parlait et non la jeune femme cachée derrière.
- Citation :
- « Je plaisante….j’ai loin d’avoir fini….l’on m’a ordonné après avoir terminé de déménager les boites d’organiser l’armurerie et de contrôler les caisses …préparer les équipements pour vous et faire en sorte que tout soit à portée de main…je change donc du rangement à l’infanterie….va savoir….ce que le mot technicien veulent dire pour eux….sans doute qu’ils croient que les verts sont bon dans l’organisation…Eeeeenfin…là le syndicat dit qu’il faut prendre sa pause syndicale…. »
« Une pause syndicale bien méritée, c'est le syndicaliste qui parle. » dit-il en prenant appui contre le mur de sa main.
« Ça faisait longtemps... »
Longtemps qu'il ne s'était pas vus et pourtant, ils parlaient comme s'ils s'étaient vus la veille. John s'en voulait de ne pas avoir cherché à la contacter mais, il devait se concentrer sur son travail et laisser sa vie personnelle de côté... Enfin, disons plutôt qu'il avait fuit cette vie privée et son couple en avait pâti. Sheppard ignorait même si Jackie était au courant de son divorce. |
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Messages : 30 Date d'inscription : 05/07/2010
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| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Dim 15 Aoû - 1:16 | |
| Jackie était de ses amies qui pouvaient très bien donner son cœur pour faire vivre un ami proche. Elle aurait tout fait pour John , il fallait juste qu’il ouvre la bouche, et des fois il n’en avait même pas besoin, elle magouillait pour lui, et même tuer pour lui , si cela pouvait lui apporter quoique ce soit. Personnellement , elle n’avait jamais eu de problèmes avec Sumner, elle le trouvait même un bon leader , délivrant de bons conseils, mais il était old school. Etre une femme dans l’armée, ce n’était pas vraiment être dans ses petits papiers, mais elle avait su lui montrer ce qu’elle valait , sinon elle ne serait pas là. Enfin dans sa conception, car bien entendu, elle ne savait pas que John avait forcé la main au destin. Pour l’instant, elle se contentait du principe qu’on ne mord pas la main qui vous nourrit. La militaire fit semblant de ne pas voir ce regard pesant de son meilleur ami. Elle ne le supportait pas quand elle se laissait aller à le faire. Elle ne pouvait pas supporter ce qu’il pourrait voir dans son regard, elle ne voulait pas se plonger dans un état de faiblesse duquel elle savait qu’elle ne sortirait pas indemne et qui se terminerait sans doute par toutes ces vilaines choses dont elle usait pour remettre le clown dans sa boite et l’enfermer pour quelques temps, quitte à ne pas pouvoir se lever ou réfléchir clairement pendant 2 jours.
« Je l’ignorais aussi jusqu’à ce que tu me forces à l’instant à en faire le constat….moi et les idées philosophiques de mon passé, c’est aussi rare qu’un pet de mouche en plein espace »
Elle lui offrit un sourire franc. C’était vrai ce qu’elle disait. Elle n’aimait pas se remettre en question. Elle était arrivée jusqu’ici en omettant une bonne 20taine d’années de sa vie , alors revenir sur certains faits étaient assez pénible. A la remarque de John sur l’argent, son sourire devint presque triste.
« Non…mais il y contribue beaucoup, Johnny »
Elle baissa les yeux. Un autre souvenir. Si elle avait eu de l’argent quand sa mère l’avait jeté dehors, tout aurait été tellement facile. Si elle avait eu de l’argent, elle serait peut-être allée dans une faculté, si elle avait eu de l’argent, tout aurait été bien différent. Elle aurait été une cheerleader, elle aurait été une fille à papa, roulant dans un magnifique cabriolet, portant une montre à 10 000 dollars, et des lunettes moustique. Les après-midi elle aurait fait les magasins les plus chics de la ville et aurait eu une penderie aussi grande que l’appartement dans lequel elle avait grandi. Ce genre de sotises l’avaient souvent retenu de se tailler les veines, surtout après son viol, quand elle s’était retrouvée toute seule, incapable de payer un suivi psychologique.
Avec le départ de John, un cordon de confidences s’étaient brisé. Elle ne s’était plus confiée et avait perdu le savoir faire de le faire. A tel point qu’elle n’arrivait pas à s’ouvrir à John comme elle l’aurait aimé. Elle voulait être proche de lui comme à la belle époque, mais elle ne savait plus vraiment sur quel pied danser. Il semblait….tellement adulte….tellement mature. Son regard sur elle avait changé et elle avait parfois l’impression qu’il lui disait de grandir un peu, qu’on ne pouvait pas régler à 30 ans passé ses problèmes en faisant des farces aux autres. Mais Jackie était une attardée sur différents niveaux, surtout avec les relations avec les gens. Elle s’était faite une personnalité bien étrange et dangereuse, mais elle se donnait le mérite d’avoir survécu malgré toute la chienne de vie qu’elle avait eu.
« Ouais ...mais ce n’est pas comme si on avait été au bord d’une plage à siroter un cocktail en se disant que le téléphone était trop loin pour s’appeler hein… »
Elle savait très bien que cette introduction de John servait à parler du temps perdu. Mais entre l’Iraq, sa vie sentimentale désastreuse, les missions SG, elle préférait ne pas commencer de parler d’elle.
« Maintenant que je t’ai sous la main…et que tu m’y fait penser avec ton longtemps… »
Elle disparut entre deux rangées de boites avant de revenir en tenant une modeste entre ses mains.
« Je voulais te donner ça…je l’ai reçu sans doute parce que tu n’avais pas d’adresse ou j’en sais rien…mais …enfin….voilà »
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Messages : 33 Date d'inscription : 03/07/2010 Localisation : Lantia
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| Sujet: Re: Don't try a Donkey <Free max 2> Lun 16 Aoû - 22:33 | |
| John avait parfaitement conscience que remettre de vieilles histoires passées sur le tapis n'était pas au goût de Jackie mais, cette dernière savait tout aussi bien que lui qu'il y avait eu de bons moments, surtout lorsqu'ils étaient ensemble à faire les quatre cent coups et il savait qu'au fond cela l'amusait un peu de repenser au bon vieux temps, à l'époque avant qu'ils ne soient obligés de couper les ponts à cause de l'USAF cependant, même s'il prétendait connaître Jackie par cœur, il n'était pas dans sa tête et ne se doutait pas à quel point certains souvenirs pouvaient blesser son amie dans la mesure où cela l'obligeait à se projeter dans un passé sombre et chaotique. Même si John était en froid avec son père, il devait bien reconnaître que ces derniers n'avaient jamais levé la main sur lui à contrario de la mère de Jackie. Le militaire se souvenait de l'avoir déjà rencontré, elle était presque aussi jolie que sa fille si son visage n'avait pas été aussi terne et enlaidi par l'excès de tabac et d'alcool. C'était à ça que servait l'argent, la mère de son amie préférait de loin faire le plein de biture plutôt que de payer les factures. Dans un sens, heureusement que John n'avait pas fait sa connaissance auquel cas il n'aurait pas lésiné sur les mots pour l'assassiner verbalement parlant et ainsi lui faire comprendre qu'en tant que mère elle avait des responsabilités mais, au fond de lui, il savait que Jackie en paierait le prix et que c'était avec les coups de Madame Keith rendait la monnaie.
- Citation :
- « Non…mais il y contribue beaucoup, Johnny »
C'est ainsi que la discussion fut close sur ce sujet. John allait lui répondre que l'argent n'achète pas l'amour mais, il savait que cela était parfaitement déplacé surtout pour quelqu'un ayant eu une mère aussi violente. Le militaire avait beau être une tête brûlée qui trouve toujours de quoi répondre, il savait reconnaître les bonnes occasions de se taire et celle-ci en était une. Il était vrai que parfois, Jackie lui donnait l'impression d'être encore une adolescente dans certains propos mais, elle savait faire preuve de maturité lorsqu'elle le souhaitait et encore plus face à John. Ce dernier avait effectivement mûri, le poids des responsabilités d'une mutation dans une autre Galaxie sûrement.
- Citation :
- « Ouais ...mais ce n’est pas comme si on avait été au bord d’une plage à siroter un cocktail en se disant que le téléphone était trop loin pour s’appeler hein… »
Un sourire en coin, John lança un « ya » lourd de sens. Il y avait en effet beaucoup de choses qui avait comme qui dirait brouillé la liaison entre les deux jeunes gens, ils avaient choisi des chemins différents et Sheppard s'était douté qu'un éloignement les rendrait un peu moins présent l'un pour l'autre cependant, il ne l'avait pas oublié, que nenni. Jackie faisait partie intégrante de sa famille, de sa vie, elle plus que n'importe quelle autre femme. Il se redressa davantage lorsqu'elle mentionna avoir quelque chose à lui, fronçant légèrement les sourcils son regard se posa sur une boîte que la jeune femme venait juste d'aller chercher.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda t-il.
- Citation :
- « Je voulais te donner ça…je l’ai reçu sans doute parce que tu n’avais pas d’adresse ou j’en sais rien…mais …enfin….voilà »
« Ce n'est pas mon anniversaire pourtant. » dit-il dans un demi-sourire.
John savait très bien que c'était quelque chose qui lui avait autrefois appartenu, il ouvrit dont la boîte en question et en sortit sa vieille montre, celle qui lui avait donné sa mère sur son lit de mort, peu avant son anniversaire parce qu'elle voulait être sûr qu'il le reçoive de sa main. Tout le monde sait que John Sheppard ne pleure pas facilement mais, revoir cet objet qu'il avait laissé à regret lorsqu'il avait rompu avec Nancy et qu'il croyait perdu le chamboula. Son regard était plus brillants que la normale mais, son visage restait parfaitement stoïque avant qu'un sourire ne vienne étirer ses lèvres.
« Merci. J'aurais préféré que tu l'apprennes dans d'autres circonstances. » expliqua t-il en remettant la précieuse montre dans son étui qu'il referma précautionneusement.
« Enfin, c'est ça d'être militaire. »
Il haussa les sourcils et passa une main dans ses cheveux d'un noir ébène pour se masser la nuque.
« Tu l'as reçu quand ? » |
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