Rencontre PV[ Nolan, John Sheppard]

Date d'inscription : 03/07/2010

La salle de contrôle. Cela aurait pu être un endroit idyllique si les lumières étaient toutes en fonction. Par malchance, Rodney avait dû limiter l’éclairage pour faire en sorte que l’E2PZ qui restait dans la cité était presque déchargé. Entre mourir noyé et bien éclairé et mourir dans le noir, Rodney préférait fuir par la porte sur une planète. Même cette option ne l’enchantait guère. Après tout, une planète inconnue, il avait la variable inconnue. Malgré tout son génie, Rodney ignorait à quoi s’attendre, mais les probabilités étaient très élevées pour qu’il ne l’apprécie pas. Rodney ressentit un frisson passé le long de son dos pour monter lentement. Il frissonna. Comment pourrait-il travailler dans ces conditions alors que la température était nettement froide ? Avec tout ça, il va surement avoir le rhume et peut-être même une pneumonie.

Rodney arrêta de faire ce qu’il faisait même si cela était grandement important comme tout ce qu’il faisait. Le plus important pour le moment était le grand risque que prenait Rodney d’attraper une pneumonie. Une pneumonie, cela indiquait plein de symptômes désagréables. Il aurait la misère à respirer comme maintenant. Rodney respira plusieurs coups pour s’assurer qu’il était encore capable de respirer normalement. Il ressentit que son souffle était court. Les yeux de McKay s’ouvrirent. Il allait mourir dans d’atroce souffrance et personne ne pourrait plus rien pour l’expédition s’il mourait. Il mit sa main gauche devant sa bouche pour sentir son haleine. Par chance, son haleine était fraîche, mais peut-être est-ce parce que la pneumonie était maligne. À moins que cela soit le froid qui neutralise la mauvaise haleine ?

Il se souvient. Avant le départ, il avait pris une pastille à la menthe. Pour plus de sécurité, Rodney souffla de nouveau dans sa main pour sentir son haleine. Il avait effectivement une senteur de menthe. Donc cela voulait dire que peut-être que son haleine ne sentait pas bon donc qu’il avait effectivement une pneumonie. Avec tout ça, il n’avait pas pris de manteau d’hiver, ni quoique ce soit qu’il pourrait le réchauffer. Il était fichu. Sauf si. Une lueur d’espoir traversa l’esprit de McKay. Il fallait qu’il trouve une planète chaude, mais pas trop à cause des insectes qu’il pourrait y avoir. Une planète donc le Soleil ne serait pas trop fort pour ne pas attraper de coup de Soleil. Il espérait juste que ses lotions solaires seraient efficaces même sur de lointaines planètes.

Rodney recommença à travailler sur son ordinateur. Il voulait connaître plusieurs choses. La première était bien sûr de savoir s’il avait un E2PZ oublié par les Anciens dans le coin. Cela serait l’idéal, mais trop surprenant pour être vrai. La deuxième chose, vérifier les réserves énergétiques de l’E2PZ et surveiller de très près son évolution. Mourir noyé, cela n’entrait pas dans les plans de Rodney. La troisième chose était de lire le registre de la porte des étoiles pour connaître les dernières adresses composées. Une fois les adresses connues, Rodney pourrait savoir quelles étaient les dernières planètes visitées, mais cela prendra du temps. Denrée précieuse comme lui. C’était pour cela que Rodney pianota tout en maugréant contre la lenteur de son ordinateur. Il lui arrivait parfois de remonter les manches de son costume officiel des membres de l’Atlantis. Ceux réservés à l’élite, celui des scientifiques. Rodney aurait préféré avoir un costume distinct des autres, mais John et Andrew l’avait convaincu du contraire. Leurs raisonnements étaient solides. On tirait toujours sur celui qui a un costume unique, car on pense qu’il est le chef. C'est ce qu'ils affirmaient tous les deux.

''Allez. Plus vite. L’horloge tourne. Veut pas mourir d'une pneumonie moi.''

Date d'inscription : 04/07/2010

Si on avait parlé à Nolan de ce qui allait se passer il y a encore quelques semaines il n’y aurait pas vraiment cru. Cependant beaucoup de chose ont changé pour lui en très peu de temps. Certes il avait travaillé sur Terre sur des technologies mi-humaines mi-extraterrestre mais il n’en savait rien. Il avait bien idée d’un projet top secret concernant l’armée américaine étant donné qu’il travaillait pour le département de la défense depuis quelques années mais il ne s’attendait pas à quelque chose d’une telle ampleur. Pour lui, quand on lui a annoncé ce qu’était ce projet il pensait tout de suite à une chimère inventé pour faire beau tellement les tâches pour réaliser ceci était d’une extrême difficulté et complexité. Cependant son opinion changea petit à petit au fur et à mesure où il le découvrait de ses propres yeux. Le projet « Stargate » n’était pas une chimère, il était bel et bien réel et avait bien plusieurs années d’expérience derrière lui. Mais pourquoi l’en informer lui ? Et qui plus est un citoyen anglais et non américain. Il apprit par la suite qu’il s’agissait d’un programme sous contrôle de l’armée américaine mais aussi et surtout ayant une collaboration internationale. Cependant cela ne lui en disait pas plus sur les raisons de son information. Il n’avait pas tardé à les connaitre. Après un léger briefing avec d’autres personnages sur ce qu’avait été le programme pendant huit années et ce qu’il est désormais aujourd’hui. On leur a expliqué qu’après de longues recherches par de nombreux chercheurs ils avaient fait une récente découverte d’une ampleur monumentale. Ils auraient trouvés les coordonnées de la cité des créateurs de tout ce réseau de porte des étoiles dans la galaxie. On leur avait expliqué qu’il s’agissait certainement de la découverte la plus importante de toute l’histoire de l’humanité et que des gens comme eux soit disant les plus compétents dans leur domaine avait été contacté pour participer à un nouveau projet. Le projet « Atlantis ». Il s’agissait de partir à travers la porte des étoiles vers une autre galaxie. Cependant d’après leurs analyses ce projet comportait un risque de non retour dans l’immédiat voir à jamais pour des raisons énergétiques.

C’est ainsi que plusieurs jours après Nolan ce trouva devant cette fameuse porte des étoiles pour la première. Il était dans une sorte de salle d’embarquement en compagnie d’une centaine de personnes toutes prêtes à faire de voyage périlleux. Après une dernière un petit groupe traversa puis tout le reste de l’expédition suivi quelques instants plus tard. De l’autre côté il faisait sombre, tout le monde se trouvait dans l’obscurité. Et pour cause, la cité étant plongée dans l’océan de la planète à plusieurs centaines de mètres de la surface. Des secousses se faisaient déjà ressentir et une annonce ne se fit pas tarder. L’explication de ces secousses. Il s’agissait en réalité de sections entières de la cité qui s’inonder à grande vitesse à des endroits éloignés du centre où le bouclier cédait. Tout le monde avait donc était convié à rester le plus proche possible du centre de la cité car il s’agissait de l’endroit le plus sûr actuellement. Nolan se disait qu’il serait bien dommage d’avoir pris des risques importants pour tout perdre en l’espace de deux semaines d’après ce qu’annonçait les dirigeants. Le problème énergétique évoqué sur Terre pour y retourner était devenu un danger réel et imminent de mort. Il était donc devenu urgent comme il l’avait était annoncé de trouver une source d’énergie suffisamment puissante pour répondre à tous ces besoins colossaux. Bien entendu les générateurs embarqués ne pouvaient pas fournir une puissance suffisante. Il fallait donc rechercher un EPPZ, chose plutôt rare dans la Voie Lactée, mais qu’en était-il ici ? Les équipes de techniciens et de scientifiques était donc à la recherche tout et n’importe dans la base de données des anciens. Nolan quand à lui était dans la salle de contrôle depuis plusieurs heures, presque depuis l’arrivée sur la cité. Lui aussi cherchait toutes pistes pouvant mener à gagner plus de temps ou bien à se sortir définitivement de cette situation mais pour le moment il n’y avait rien. A côté de lui un homme avait de bougonner, de s’agiter. Il parlait tout seul et tout haut. Alors Nole décida de lui répondre.

« Vous savez ce n’est pas en vous excitant sur la lenteur des instruments que cela va arranger les choses, surtout si vous êtes malades et même je dirais bien au contraire cela ne peut qu’empirer. Vous devriez plutôt vous reposer un peu surtout que vous êtes là depuis qu’on est arrivé. »

Date d'inscription : 03/07/2010

C'est parmi toutes ces personnes triées sur le volet pour faire partie de l'excursion intergalactique de tous les temps que se trouvait le Major John Sheppard. Il se tenait là, dans la salle d'embarquement du SGC prêt à franchir cet anneau circulaire que l'on appelait « Porte des Étoiles ». Il y avait de cela encore quelques jours, il n'était qu'un simple pilote de l'armée de l'air basé à McMurdo et maintenant, il faisait partie d'un programme classé secret défense avec de lourdes responsabilités et obligations telle qu'obéir au chef du contingent militaire par exemple. En effet, le Colonel Marshall Sumner, un homme à cheval sur les principes, ne semblait pas le porter dans son cœur ce qui était parfaitement réciproque. Son supérieur hiérarchique voyait d'un très mauvais œil le fait qu'un militaire aussi insubordonné que Sheppard fasse partie des rangs.

Sumner a écrit:: « Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Major. Si vous êtes ici ce n'est pas de mon initiative. »

« Je suis persuadé que vous allez m'apprécier quand vous me connaîtrez mieux. »

Ces quelques phrases n'étaient pas vraiment sincères, c'était même l'inverse et prononcées sur une pointe d'arrogance.

Sumner a écrit:: « Du moment que vous n'oubliez pas qui donne les ordres. »

Un sourire malicieux étira les lèvres du Major, le Colonel venait de dire une phrase de trop qui lui permettait de récupérer un certain avantage. Son supérieur passa alors devant lui pour marquer son territoire, il tenait absolument à faire partie du premier flot de personnes à traverser pour sécuriser le périmètre.

« C'est le Docteur Ackerman si je n'me trompe. »

Pendant que les hommes du Colonel l'aidait à fixer son gilet tactique, ce dernier fusilla du regard le Major, un léger sourire en coin lorsque les chevrons eurent enfin terminé de s'enclencher, déchainant l'horizon des évènements. Le MALP s'effaça dans la masse bleutée sous le regard émerveillé de John et lorsque l'ordre fut donné d'envoyer la première équipe, le Major fut soigneusement écarté. En effet, Sumner n'avait pas envie de l'avoir dans ses pattes pour le premier passage... Il devait traverser la porte en binôme avec un jeune Lieutenant du nom de Aiden Ford mais, marqua un temps d'arrêt devant l'horizon des évènements, attendant le feu vert pour traverser. John ne tenait plus en place, c'était sa première fois et il ne savait pas très bien si c'était de l'excitation ou de la peur qui le tenaillait.

« Quel effet ça fait ? »

Aiden a écrit:: « Une douleur terrible... Woohooo ! »

John l'avait vu disparaître du coin de l'œil. Il observa quelques instants la porte des étoiles avant de prendre une grande inspiration.

pensa t-il avant de fermer les yeux pour traverser.

Une fois de l'autre côté, la Cité s'était éveillée au fur et à mesure que les Terriens progressaient en son sein. Les équipes furent rapidement divisées pour assurer un périmètre de sécurité jusqu'à ce que la voix du Docteur McKay lui parvienne jusqu'aux oreilles... Difficile de ne pas l'entendre, on entendait que lui dans les méandres d'Atlantis et apparemment, cela avait l'air important... En effet, la Cité était sous l'eau et pire encore, l'E2PZ qui l'alimentait était presque à plat. La mort certaine les attendait s'il ne trouvait pas rapidement un moyen de faire remonter la Cité à la surface de la planète en priant que pour celle-ci soit viable. Après tout, une planète connait beaucoup de changement en 10 000 ans !

Cela faisait maintenant quelques heures que les Terriens étaient sur Atlantis et tout le monde s'agitait pour trouver une solution à ce problème de force majeure. John avait émis l'hypothèse qu'une autre planète pourrait peut-être leur servir de refuge le cas échéant mais, cela signifiait abandonner pour de bon Atlantis et l'espoir de retourner sur Terre un jour. En passant la porte des Étoiles, ils étaient parfaitement conscients de cela et après le discours de Charlie Ackerman qui avait bien expliqué le fait que c'était peut-être un aller simple, aucun d'eux n'avait reculé.

Les équipes avaient terminé de sécuriser le périmètre et comme le voulait Sumner, certaines zones étaient interdites d'accès. Sheppard, quant à lui, était resté à proximité de la salle de contrôle et après avoir été relayé par un subordonné, il rejoignit McKay pour se tenir informé de ses avancés scientifiques. Sumner n'allait pas le voir d'un très bon œil mais, cela lui était parfaitement égal !

Rodney a écrit:: ''Allez. Plus vite. L’horloge tourne. Veut pas mourir d'une pneumonie moi.''

Nolan a écrit:: « Vous savez ce n’est pas en vous excitant sur la lenteur des instruments que cela va arranger les choses, surtout si vous êtes malades et même je dirais bien au contraire cela ne peut qu’empirer. Vous plutôt vous reposer un peu surtout que vous êtes là depuis qu’on est arrivé. »

Sheppard ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en s'approchant des scientifiques, il ne connaissait que Rodney pour ses caprices et son air présomptueux mais, pas l'autre homme qui l'accompagnait.

« Il marque un point. »

intervint John en lui coupant l'herbe sous les pieds, empêchant Rodney de faire un quelconque commentaire cinglant à son subordonné.

John voulait bien entendu parler du fait que ce n'était pas en maugréant contre son ordinateur qu'il parviendrait à quelque chose, quant au fait de prendre une pause, pour l'instant ce n'était pas envisageable, il n'avait pas le choix s'il voulait rester en vie.

Date d'inscription : 03/07/2010

Rodney n’avait pas une liste de ses peurs. Peur étant un trop grand mot qui ne signifiait pas grand-chose pour Rodney. Disons plutôt qu’il avait dans sa tête une liste de chose qu’il ne voulait pas subir. Dans cette liste qui pourrait être impressionnante si Rodney décidait de l’écrire, il y avait bien sûr la mort. Toutes les morts possibles et inimaginables étaient dans cette liste. Par ce fait même, mourir noyé ou plutôt écrasé par la pression de l’eau n’était pas une alternative qui lui faisait plaisir. Rodney s’imagina la scène.

*Le bouclier cède, car l’E2PZ n’a plus d’énergie. On ne peut plus fuir par la porte des étoiles, car les générateurs de naquadah seront trop loin et surement insuffisants. On peut verrouiller temporairement les portes menant vers la salle de contrôle. Cela ne suffira pas à arrêter l’eau, car la pression fera céder les portes. L’eau va s’engouffrer par millions de litres dans la salle à un rythme effrayant. Cela va ressembler à des chutes d’eau sauf que cela n’aura rien de relaxant. L’eau va être terriblement froide et comme si cela ne suffirait pas, on va être plongé dans le noir. Mourir dans le noir avec des inconnus. Mourir seul, loin de la Terre. Personne ne va savoir que le grand Rodney McKay est mort courageusement sous des tonnes d’eau. Non. Je ne peux pas mourir. Je ne peux pas faire cela pour l’humanité. Je dois vivre. Je ne veux pas connaître la sensation quand l’eau glacée pénètre dans la bouche pour descendre l’œsophage pour ensuite s’engouffrer dans les poumons.*

Le rythme de respiration de Rodney laissa échapper des saccades. Il se força à reprendre un souffle plus régulier. Après tout, ce n’était pas bon pour son état de se comporter comme ça. Il se tourna vers le scientifique qui avait osé le déranger. Ce n’était tout de même pas de sa faute, si le matériel qu’on lui avait donné n’allait pas assez vite au goût de Rodney. Il soupçonnait même que le SGC avait gardé pour lui-même le matériel de haut niveau et qu'on a ensuite refilé à l’expédition d’Atlantis, le vieux matériel vétuste. Rodney se prépara à répliquer avec un commentaire cinglant envers son subordonné qui avait osé le déranger pendant qu’il essayait de trouver une solution pour sauver tout le monde, mais John l’en empêcha. Rodney se tourna vers John et répondit sur un ton exaspérer.

‘’Il a raison sur quoi ? Sur le fait que la température sur Atlantis soit si basse que cela va surement me valoir une pneumonie ? Sur le fait que je dois travailler comme un forcené pour trouver une solution sinon on va tous y passer ? Si c’est ça, il a raison. En plus, avec toutes les recherches que fait tout le monde, cela consomme de l'énergie. Je dois surveiller la consommation d'énergie de la cité. Je vais attraper une pneumonie que j’ai surement déjà attrapée. Est-ce que mes lèvres sont bleues ?’’

Rodney avait presque oublié sa pneumonie, mais par chance, il s’en était souvenu. Malheureusement pour John et Nolan, Rodney n’avait pas eu le temps de dire qu’il avait déjà une idée sur comment trouver un E2PZ. Mais pour le moment, la pneumonie était une menace qui était trop présente dans l’esprit de Rodney. Entre soit mourir de pneumonie ce qui pour Rodney était une certitude ou le fait de mourir noyé, ce qui n’était pas une certitude avec l’idée qu’il avait eue et mise en pratique. Rodney se voyait déjà sur le lit d’hôpital essayant de dire son idée alors que cela soit trop tard pour sauver l’expédition. Il ne pouvait pas se permettre d’avoir une pneumonie qui le tuerait surement. Soit en crachant ses poumons ou bien noyés. C’était pour cela qu’il montrait ses lèvres à John et à Nolan.

Date d'inscription : 04/07/2010

Nolan venait tout juste de parler à une personne sur Atlantis presque pour la première depuis son arrivé. Cette personne était le docteur Rodney McKay mais il ne le connaissait pas vraiment même pas du tout à vrai dire. Il savait uniquement de lui que c’était le chef scientifique de l’expédition et avait peut-être entendu parler de lui vaguement il y a quelques années mais sans vraiment sans souvenirs. Toutefois Nolan pouvait se demander s’il avait bien fait de prendre la parole devant lui. Mais il n’eut pas vraiment le temps de se poser la question car presque immédiatement après avoir parlé une autre personne prit la personne pour le confirmer dans son annonce d’une façon un peu ironique. Il se retourna donc pour savoir qui avait prononcé ces quelques mots. Il vit immédiatement que c’était un militaire cependant avec ces nouveaux uniformes fournit par l’expédition rien ne lui permettait d’en conclure sur un quelconque grade ou sur le nom de cet personnage. Il savait juste de lui à première vue que c’était un homme un peu plus âgé que lui, il devait avoir aux alentours de trente huit ans, peut-être plus peut-être moins. Cet homme était plus grand que lui de plusieurs centimètres et avait l’air d’avoir un sacré sens de l’humour d’après ce qu’il venait de dire. Mais pour tout dire il n’en savait pas plus car cet inconnu pour Nolan était finalement assez difficile à décrypter concernant sur ce qu’il pensait réellement.

Il attendit tout juste quelques secondes, même pas en réalité et le docteur McKay répondit très spontanément. Première parole de son chef et première surprise. McKay avait l’air assez cru, il disait tout haut et tout fort ce qu’il pensait sans se soucier de quoi que ce soit si ce n’est de lui. Il avait l’air d’être bien occupé par ce qui lui arrivait à lui. Tout cela lui donnait un air un peu égocentrique, de supériorité personnelle. Mais comment réagir face à çà ? C’est bien la question que se posait Nolan. De plus il avait souligné le fait que tout le monde face des recherches et gaspille de l’énergie comme s’il était le seul à pouvoir trouver la réponse. Alors dans ce cas pourquoi ne la trouve t-il pas plus que les autres. D’un coup, un seul il devenait presque arrogant dans sa manière de l’annoncer. Encore une fois bien difficile de répondre directement sans se mettre le docteur McKay à dos. Alors il répondit simplement pour s’excuser de le déranger.

« Désolé du dérangement, je voulais juste vous épargner de trop travailler et de vous faire mal. Cela partait simplement d’un bon sentiment mais bon si vous préférez travailler comme un forcené tout seul de votre côté c’est votre choix. Comme ça on fera en sorte de consommer moins d’énergie et peut-être que vous aurez plus de temps pour trouver la réponse. »

Peut-être fallait-il répondre à cet homme de cette manière, ou peut-être que non. Mais bon Nolan n’aimais pas mettre l’intérêt collectif de côté et c’était certainement une des meilleures manières de le faire remarquer. En effet, n’était-il pas venu pour travailler en équipe ? Lui oui mais on peut se questionner sur les circonstances et les raisons de la présence du docteur McKay si c’est pour travailler tout seul. Peut-être croit-il pouvoir résoudre tous les problèmes de l’univers à lui tout seul, on sait jamais, pourquoi pas rêver ?
C’est bien joli tout ça mais après avoir marqué son point de vu au docteur peut-être fallait-il remercier ce fameux militaire de son soutient, non ? Il ne donnait pas l’impression d’être comme les autres militaires, il faisait l’impression d’être moins sérieux. Cependant cela paraissait étrange pour Nolan. Il se demandait même si cela n’était pas une façade pour mieux se protéger. Néanmoins il avait l’air fort sympathique au premier abord il décida donc de se tourner vers lui et de se présenter.

« Salut, moi c’est Nolan ! Nolan Steensen ! Désolé j’ai un peut trop regarder James Bond. Merci de me soutenir, enfin j’espère ? »

Nolan pensa à la dernière chose que venait de faire McKay. Il leur avait montré ses lèvres en leur demandant si ces dernières étaient bleues pour savoir s’il était réellement malade. Nole s’y repris bien à deux fois au minimum pour vérifier mais il n’y avait rien à faire. Les lèvres étaient affreusement, mais vraiment affreusement sans aucunes traces de bleu. Elle était bien au contraire parfaitement normale. Nole se posait beaucoup de questions, de plus en plus pour dire vrai. Ce docteur était-il tellement égocentrique et si préoccupé par sa propre personne. Il regarda à nouveau le militaire, s’approcha de lui et lui dit discrètement sans que McKay ne puisse entendre ce qu’il disait.

« Vous connaissez bien le docteur McKay ? Vous croyez que si on lui dit qu’il a les lèvres bleues çà le fera avancer plus vite ou bien qu’il râlera encore plus ? »

Date d'inscription : 03/07/2010

John faisait partie de cette catégorie de personnes qui font preuve d'optimisme même dans situations les plus dramatiques, il était militaire et de ce fait, avait appris à garder la tête froide mais, il devait bien avouer que la tension était palpable. A peine avait-il franchi la Porte des Étoiles d'Atlantis que les scientifiques avaient découvert un problème de taille et immédiatement, ils s'étaient tous isolés dans un coin pour pouvoir trouver une solution, un plus que les autres, le scientifique-en-chef s'était penché sur le sujet aussitôt en occultant tout ce qui se passait autour de lui. John trouvait cela dommage qu'il fasse « bande à part », son équipe était pourtant composée des meilleurs scientifiques de tous les pays confondus et pourtant, Rodney semblait ne pas avoir confiance en eux, du moins, pas assez pour déléguer la lourde tâche de sauver leur sauver la vie.

Rodney a écrit:: ‘’Il a raison sur quoi ? Sur le fait que la température sur Atlantis soit si basse que cela va surement me valoir une pneumonie ? Sur le fait que je dois travailler comme un forcené pour trouver une solution sinon on va tous y passer ? Si c’est ça, il a raison. En plus, avec toutes les recherches que fait tout le monde, cela consomme de l'énergie. Je dois surveiller la consommation d'énergie de la cité.’’

« Sur le fait que vous devez travailler pour nous tirer de ce pétrin et que vous plaindre ne vous fera pas avancer plus rapidement. Commencez d'abord par économiser votre salive. »

John avait dit cela d'un ton parfaitement calme avec une pointe d'arrogance, son but n'était pas de le stresser encore plus mais, plutôt d'essayer de calmer le jeu. N'allez pas croire que les militaires ne faisaient rien de leur côté pour tenter de trouver une solution cependant, ces hommes de science semblaient croire qu'il n'y avait qu'eux qui s'activaient pour résoudre le problème. De tous les scientifiques qui peuplaient la Terre, ils avaient hérité du plus doué mais, aussi du plus grincheux et ce n'était que le début de l'expédition... Sheppard était connu pour sa patience mais, celle-ci allait être mise à rude épreuve avec un homme tel que Rodney McKay, par chance, tous ne semblaient pas aussi présomptueux et râleur que le Canadien. Son subordonné lui faisait vraiment de la peine, le pauvre semblait prêt à tout pour s'assurer que les recherches du scientifique-en-chef se déroule dans les meilleures conditions possibles alors que Rodney allait sûrement l'envoyer sur les roses, une réaction tout à fait prévisible pour quelqu'un qu'il connaissait à peine.

Nolan a écrit:: « Salut, moi c’est Nolan ! Nolan Steensen ! Désolé j’ai un peut trop regarder James Bond. Merci de me soutenir, enfin j’espère ? »

Il fallu un petit moment à John avant de s'apercevoir que le scientifique s'adressait à lui, le militaire lui adressa donc un sourire suivit d'un signe de tête en guise de salutations et de « Il n'y a pas de quoi ». La situation n'était pas vraiment appropriée pour faire connaissance et discuter bout de gras mais, Sheppard était un homme poli.

« John Sheppard. Y'a pas de quoi, on est dans le même bateau après tout. »

Il marqua une petite pause en affichant une petite moue de réflexion avant d'ajouter aussitôt.

« Enfin, si je puis dire. »

En effet, ils ne se trouvaient pas dans un bateau mais, dans une Cité à plusieurs mètres de profondeur d'un Océan sur le point de déferler sur eux s'il ne trouvait pas l'un de ces E2PZ pour remplacer l'actuel, pratiquement vide. C'est à ce moment là que McKay se redressa, pinçant les lèvres d'une manière douteuse qui intrigua Sheppard avant que le scientifique ne demande s'il avait elles étaient bleues. John le toisa d'un regard lourd de sens avant de pencher légèrement la tête vers Nolan qui s'adressait à lui.

Citation :: « Vous connaissez bien le docteur McKay ? Vous croyez que si on lui dit qu’il a les lèvres bleues çà le fera avancer plus vite ou bien qu’il râlera encore plus ? »

« Je ne le connais pas vraiment mais, si vous voulez mon avis, je pense à un mixe des deux. »

John se redressa et contourna le bureau pour se poster aux côtés de McKay, il tenta de décoder quelque chose parmi les formules affichées sur l'ordinateur portable mais, bien quelques équations ne lui étaient pas étrangère, les autres étaient incompréhensibles donc, il renonça à l'idée de voir par lui-même les progrès des scientifiques.

« Vos lèvres sont normales, McKay. »

Il se retint de demander s'ils avaient progressé parce que si tel avait été le cas, McKay le lui aurait dit tout de suite et pour le moment, il était bien trop occupé à économiser l'énergie.

Date d'inscription : 03/07/2010

Rodney n’en croyait pas ses oreilles. Après tout, il travaillait déjà comme un forcené comme toujours. Pourquoi tout le monde ne voulait pas le laisser se plaindre tranquillement ? Cela devait parce qu’ils avaient peur. Peur d’entendre la vérité sortir de la bouche d’un grand génie. Ils n’avaient qu’à le dire qu’ils avaient peur. Même Rodney n’aimait guère la situation dans lequel ils se trouvaient. Même le fait de trouver un E2PZ ne ferait que retarder l’inévitable. Qu’arriverait-il si un imbécile vidait l’E2PZ par inadvertance ? Le problème serait encore critique et Rodney faudrait encore qu’il trouve une solution géniale comme il avait l’habitude de faire. Par contre, pour le moment, il n’était pas question d’épargner sa salive. C’est pourquoi il rétorqua aussitôt à John et à Nolan.

''Ah non, cela ne fonctionne pas comme ça. Avec tout ça, il va falloir que je satisfasse tout le monde tout seul. Il n’en est pas question. Les militaires…''

Rodney pointa sa main droite vers l’uniforme de John pour indiquer qu’il parlait bien de l’uniforme. Tout en parlant, Rodney croisait et décroisait les bras. Il levait les bras pour marquer sa fatigue de toutes les demandes qu’on lui avait adressées.

''Veulent que je mette la priorité pour mettre dans des disques durs ou que je trouve un moyen de transporter la bande de données des Anciens pour que si on doit partir en vitesse, on doive l’emporter avec nous. Donc, j'ai été dans l'obligation de mettre un groupe de scientifique sur ça. Les civils quant à eux veulent avoir une pièce pour eux et se plaignent que le mess, enfin c’est ce qu’ils disent de leur pièce, veut que cela soit aménagé. J’ai dû mettre des scientifiques dessus, car sinon les cuisiniers ne feraient pas à manger. Ensuite les médecins veulent que je m’assure qu’ils aient du courant ainsi un inventaire des technologies anciennes dans l’infirmerie. Donc, un autre groupe de scientifique partit. Néanmoins, cela aurait été suffisant si un groupe de scientifiques restants n’avait pas décidé comme ça de partir pour essayer de trouver des laboratoires anciens pour voir leurs inventions. Donc résultat. J’ai beau avoir plusieurs personnes sous mes ordres, je n’ai plus que quatre scientifiques pour trouver une solution pour l’E2PZ. Il en a deux qui sont partis en pause. Comme si on peut prendre une pause dans ses circonstances. Heureusement que j’ai eu une idée pour trouver un E2PZ.''

Rodney s’arrêta de parler. Certains diraient qu'il se plaignait, mais Rodney ne considérait pas ça comme des plaintes, plutôt des faits véridiques, ce qui faisait une différence de taille pour lui. Rodney n’aurait sans doute pas dû se montrer si efficace. Il savait ne connaître aucune limite pour son génie, son corps malheureusement n’avait pas la même capacité que son esprit. Cela devait être sa malédiction ou son fardeau pour être si géniale. Porter cette croix parce qu’il était génial ne le tracassait pas outre. Par contre, cela occasionnait des jalousies inévitables quand on est des monuments de lumières comme Rodney. Par contre, il trouvait que Nolan et John le prenaient pour un imbécile. Après tout, il avait la pneumonie et non une otite. Son ouïe était excellente contrairement à ses poumons. Il aurait crié son mécontentement bien fort si ses poumons avaient été en santé. Pour le moment, ses lèvres étaient beaucoup plus importantes que de montrer sa totale désapprobation aux conclusions erronées de Nolan et John. Il soupçonna même que John lui avait menti pour le sacrifier pour le bien des autres à moins que cela ne soit sur les ordres du Colonel Summer. À moins que cela ne soit le chef de la sécurité d’Atlantis ? Décidément, Rodney était persécuté de partout. Il se retourna vers son ordinateur pour voir les résultats. Il toisa John, car il avait bien vu que celui-ci s’était penché vers son ordinateur. Rodney répondit.

''J’ai lancé une recherche sur la mémoire du DHD pour savoir les dernières adresses que les Anciens ont composées. Nous pouvons supposer que si les Anciens ont sûrement soit apporté les E2PZ, ce que l’on peut exclure, car sinon on en aurait trouvé sur la Terre, qu’ils les aient cachées dans cette galaxie pour pouvoir revenir plus tard. Donc, en faisant une recherche pour trouver les dernières adresses et en le comparant à la base de données des Anciens, on pourrait faire une sélection des adresses où on aurait plus de chance pour trouver un E2PZ. Alors, je ne suis pas géniale ? Après ça, cela va être au tour des militaires à trouver un E2PZ même s’ils risquent de passer a coté. Avec de la chance, on va trouver du premier coup. Alors, Dr Steensen, pensez-vous pouvoir faire un moteur de recherche pour trouver la planète correspondante avec l’adresse que je vais vous envoyer ? ''

Rodney se doutait bien qu’il serait capable de le faire. Même si Rodney savait qu’il était le meilleur, il avait participé à la sélection du personnel scientifique. Après tout, en tant que Chef scientifique, il se devait de connaître le personnel avec lequel il allait travailler.